Adélaïde et Paolo
Datte: 05/03/2019,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
hbi,
jeunes,
copains,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
théatre,
Humour
Auteur: Tengor, Source: Revebebe
... sort. Adélaïde soupire et se caresse un instant machinalement.
Acte I, scène 4
Dimanche 18, 20h30
La rue du parc, en bas de l’appartement de Paolo
(William)
William est à l’entrée de l’immeuble, son téléphone portable à l’oreille, et observe avec agacement un pavé numérique qui commande l’ouverture de la porte de la résidence.
WILLIAM — Putain, et en plus son portable est éteint ! Mais quelle conne !
Il essaie de tapoter différentes combinaisons au hasard sur le pavé numérique, puis appuie également divers boutons. Une lumière s’allume, mais rien d’autre ne se passe.
WILLIAM — J’hallucine ! Et je fais quoi maintenant ?
Il attend quelques secondes, réfléchissant.
WILLIAM — Oh, ça me gave de retourner à la maison ! Je vais attendre, y aura bien quelqu’un qui va se pointer.
Il fait les cent pas une ou deux minutes devant la porte de l’immeuble.
WILLIAM — Oh là là ! C’est vraiment n’importe quoi, les plans galères d’Adélaïde ! J’attends encore deux minutes et je me casse.
Lucinda entre.
WILLIAM — Tiens, Lucinda, toi aussi tu es du plan foireux, ce soir ?
LUCINDA — Salut, William.
Elle lui fait une bise.
LUCINDA — Pourquoi du plan foireux ?
WILLIAM, désignant l’entrée de l’immeuble — Je sais pas, un pressentiment… Dis-moi qu’Adélaïde t’a donné le code, et que c’est juste pour me faire chier qu’elle me l’a pas donné ?
LUCINDA — Euh… non.
WILLIAM, hors de lui — Oh, putain, mais quelle conne ! Elle prévient à la dernière ...
... minute ! Elle oublie de nous donner les codes et elle éteint son portable ! Elle fait vraiment chier !
LUCINDA — Oh, eh, du calme ! On va attendre que quelqu’un entre dans l’immeuble, et on le suivra, et puis voilà.
WILLIAM — Génial !
Ils attendent, faisant les cent pas. William tente de téléphoner à nouveau, mais sans succès.
LUCINDA — Y a pas grand-monde, hein ?
WILLIAM — Tu as remarqué ?
LUCINDA, innocente — Et dire que c’est quand on cherche pas l’intimité qu’on la trouve…
WILLIAM — Hein ?
LUCINDA — Non, rien. Je me disais juste que si on était un couple et qu’on profitait de ce moment où finalement on se retrouve tous les deux pour envisager des choses un peu plus chaudes, eh ben peut-être, justement à ce moment-là, quelqu’un arriverait pour rompre cette intimité, tu vois ?
WILLIAM — Non, pas très bien, mais bon… Et alors ?
LUCINDA — Ben je sais pas, on pourrait faire l’amour…
Un silence.
WILLIAM — Tu es sûre que ça va, Lucinda ?
LUCINDA — Ben… je me disais juste que…
WILLIAM — Tu peux pas me dire tout simplement que tu as envie de moi ?
LUCINDA — J’ai envie de toi, mon William adoré !
WILLIAM — Hmm, voyons voir… Non !
LUCINDA — Non ?
WILLIAM — Non. On va pas baiser là dans la rue ! Et puis, on sort même pas ensemble !
LUCINDA — On s’en fout de ça !
WILLIAM — Mais non on s’en fout pas ! N’importe quoi ! Je savais pas que t’étais comme ça, toi…
LUCINDA — Comment ça, comme ça ?
WILLIAM — Écoute, Lucinda, je ...