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Adélaïde et Paolo
Datte: 05/03/2019, Catégories: fh, fhh, fhhh, hbi, jeunes, copains, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme théatre, Humour Auteur: Tengor, Source: Revebebe
... facile à dire. ADÉLAÏDE — C’est vrai que tu ramollis à vue d’oeil… Il remballe son sexe, sous les yeux déçus de Lucinda et ceux amusés d’Adélaïde. Celle-ci va-et-vient à toute allure dans la pièce, ramassant quelques affaires par-ci par là. ANSELME — Bon, alors, on fait quoi ? ADÉLAÏDE — Ce que vous voulez, mais sans moi. Je repars. Dans deux minutes, vous serez tranquilles. LUCINDA — Tu as vu ton ex, alors ? ADÉLAÏDE — Pas mon ex. Mon chéri. ANSELME — Eh ben, ça valait bien le coup de nous faire chier comme ça… LUCINDA — Ça y est, vous vous adressez de nouveau la parole ? ADÉLAÏDE — Oui, tout est arrangé. C’est génial ! LUCINDA — Bon, eh ben, je suis bien contente que tout aille mieux. Allez, merci d’être passée, bonne soirée ! ADÉLAÏDE — Non, mais tu vas quand même pas me virer de chez moi ? Deux secondes… Elle ramasse encore deux ou trois affaires, puis s’éloigne vers la porte d’entrée. LUCINDA — Allez, à bientôt ! ADÉLAÏDE — J’hallucine ! Bon allez, à plus. ANSELME — Salut. ADÉLAÏDE, rigolant — Bonne bourre ! Elle sort. Lucinda ferme la porte derrière elle, puis revient s’agenouiller devant Anselme. Acte IV, scène 4 Jeudi 22, 04h20 La chambre de Paolo (Paolo, William) William a passé un peignoir. Les deux jeunes hommes achèvent de changer les couvertures du lit. PAOLO — Voilà, tu seras quand même mieux ici. WILLIAM — Oui. Merci. Il s’allonge sur le lit, et ferme déjà les yeux. PAOLO — Eh ben ...
... dis donc, t’es crevé comme ça ? WILLIAM — Oui, j’ai un gros coup de barre, là. Je crois que je vais dormir. PAOLO — Bonne nuit, alors. Dors bien. WILLIAM — Merci. Bonne nuit aussi. William bâille, puis ferme de nouveau les yeux. PAOLO — Oui, moi aussi je suis un peu crevé, en fait. Je crois que je vais aller dormir aussi… Un silence. PAOLO, innocemment — Ça ne te dérange pas si je dors avec toi ? WILLIAM, souriant — Tu t’arrêtes jamais, toi… PAOLO, ingénu — Bah, quoi, j’ai rien dit de mal… WILLIAM — Je devine tes pensées ! PAOLO, faussement renfrogné — Euh, mais non, pas du tout… C’est juste que c’est le seul lit de la maison. WILLIAM — Bah, de toute façon, rien ne t’empêche de dormir là… PAOLO — C’est pour me faire pardonner tout ce que je t’ai fait subir. WILLIAM — Mais non, y a rien à pardonner. PAOLO — Mais si, je t’assure ! Attends je vais t’expliquer… Il se glisse sous les draps, à côté de William, qui se marre à moitié. WILLIAM — Bon, allez, bonne nuit, Paolo ! PAOLO — Non, mais attends, deux secondes… WILLIAM — Deux secondes, pas plus. PAOLO — Tiens, tu sens là ? WILLIAM — Non, quoi ? PAOLO — Attends… tiens… WILLIAM — Hmmmmm ! PAOLO — Alors ? WILLIAM — Alors… hmmmm… alors, on avait dit que… hmmm… qu’on dormait ! PAOLO — Boh, deux ou trois petites caresses avant de dormir, ça ne fait pas de mal. Paolo continue quelques instants ses caresses, puis disparaît entièrement sous les couvertures, ...