Adélaïde et Paolo
Datte: 05/03/2019,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
hbi,
jeunes,
copains,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
théatre,
Humour
Auteur: Tengor, Source: Revebebe
... et se rassoit.
WILLIAM — Enfin, c’est peut-être mieux comme ça…
Il prend son verre d’une main, et passe l’autre dans son caleçon.
Acte II, scène 3
Mercredi 21, 14h40
La chambre d’Anselme
(Anselme, Lucinda)
Lucinda et Anselme sont allongés sur le lit, et dorment d’un sommeil profond. Le téléphone sonne. Anselme sursaute. Il jette un regard au réveil.
ANSELME — Merde, il est déjà cette heure-là ?!?
Une nouvelle sonnerie. Il décroche.
ANSELME — Allô ?
Lucinda émerge doucement.
ANSELME — Ah, c’est toi, Paolo ?
LUCINDA — Oh la vache ! On a dormi jusqu’à cette heure-ci ?!?
ANSELME — Euh… si, si, on a essayé de l’appeler.
LUCINDA, se mordant la lèvre — Aïe !
ANSELME — Si, si, je t’assure ! Mais on n’a pas réussi à la joindre.
LUCINDA, à voix basse — Ooops ! C’est vrai qu’on n’a pas non plus trop insisté…
ANSELME — Non, je suis pas passé chez toi, mais…
Un silence.
ANSELME — Non, mais… Attends !
Il se tourne vers Lucinda et la regarde d’un air coupable.
ANSELME — Il a raccroché.
Un silence. Lucinda compatit d’un air également coupable.
LUCINDA — Mouais, on n’a pas été super, sur ce coup-là…
Acte II, scène 4
Mercredi 21, 17h00
Le salon de William
(William, Paolo)
Paolo et William sont debout dans la pièce et discutent, une bière à la main.
WILLIAM — Eh ben ! C’est une belle embrouille, tout ça. Ils ont pas trop assuré, Lucinda et Anselme.
PAOLO — Tu m’étonnes ! Je leur en veux à mort… ...
... Et toi, alors, raconte ?
WILLIAM — Ben, pas grand-chose. Elle est venue chez moi hier soir, vers onze heures, et a commencé à me raconter que tu lui avais mis un vent. J’ai tenté de la calmer, de la retenir, mais elle m’a mis à moi un vrai vent, et s’est cassée d’un seul coup, sans rien me dire.
PAOLO — Et tu sais pas du tout où elle est allée ?
WILLIAM — Non, elle m’a rien dit.
Un silence.
PAOLO — Elle a laissé onze messages sur mon téléphone ; le dernier à minuit cinq.
WILLIAM — Et depuis, plus rien ?
PAOLO — Non, plus rien. Et là je l’ai coupé, parce qu’Anselme arrête pas de me faire chier à essayer de m’appeler.
Un silence.
WILLIAM — Attends, j’ai peut-être une idée.
PAOLO — Quoi donc ?
WILLIAM — Hier soir, elle m’a dit quelque chose à propos d’un certain Glenn.
PAOLO — Oui, elle m’en a déjà parlé ; c’est un de ses collègues, qui la drague sans cesse, paraît-il.
WILLIAM — Elle m’a dit qu’elle avait refusé des avances qu’il lui aurait faites avant-hier.
PAOLO — Et alors ?
WILLIAM, hésitant — Euh… Eh ben, peut-être que par dépit, elle est revenue sur ce refus…
PAOLO, soudainement angoissé — Tu crois ? Mais… c’est… à ce point là ? Elle en était à vouloir me tromper ?
WILLIAM — Euh, je ne sais pas, hein… Peut-être pas…
PAOLO — Oh, la salope ! Pas de nouvelles pendant trois heures, et au lieu de s’inquiéter pour moi, elle pense à me tromper !
Un silence.
PAOLO — Mais toi qui la connais bien, tu l’en crois capable ...