1. Une tranche de vie 9


    Datte: 05/03/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Maceron, Source: Hds

    ... quand même et je n’avais pas encore l’habitude de ne pas en porter.
    
    En arrivant, Mathilde, vêtue d’un t-shirt et d’une jupe courte, était là et m’attendait, un café préparé. Nous nous connaissions assez bien dans la mesure ou c’est nous qui avions accueilli le jeune ménage à leur arrivée et avions préparé leur transfert en brousse, de plus mon mari faisait un voyage environ tous les pois et il m’arrivait d’aller avec lui de temps en temps. Lui a environ 25 ans, conducteur de travaux débutant, mais très sérieux. Physiquement, environ 1,75 m, brun aux yeux marrons, bien bâti, beau garçon comme on peut l’être à cet âge, très apprécié de mon mari qui lui voit un avenir sérieux si il continue dans cette voie. Elle, un joli brin de fille dans les 24 ans, pratiquement de ma taille brune, cheveux courts bruns, yeux verts lumineux qui éclairent son visage, avec, comme dirait mon mari ce qu’il faut là ou il faut. Infirmière de formation elle avait suivi son mari, sans savoir ce qui l’attendait.
    
    Pour prendre le café je m’étais assise, mais Mathilde était restée debout appuyée à la gazinière.
    
    Alors que nous l’avions connue pleine de vie d’allant ce jour je l’a trouvée triste. Je lui demandais donc ce qui se passait. Elle m’expliqua qu’elle s’ennuyait, certes elle lisait beaucoup, s’occupait de la petite infirmerie du chantier et des familles des ouvriers, mais il était un fait que perdue en pleine brousse, les journées devait paraître longue pour une jeune femme habituée à ...
    ... travailler dans une clinique ou un hôpital. Elle me parut à la limite des larmes. Je me levais, la prenant par les épaules je lui dis : »D’accord tu es seules une partie de la journée, quand Jean a débuté, il arrivait que je ne le vois que le samedi soir pur repartir le lundi matin aux aurores. » « Oui, mais tu avais ton travail, moi, ici, je tourne un peu en rond » « Pourquoi tu ne reprends pas tes études d’infirmière ou je ne sais quoi, qui pourrait t’intéresser » La sentant prête à craquer je la serrais dans mes bras, en lui disant de se calmer … enfin en essayant de trouver les mots qui devraient lui remonter le moral, c’était un coup de déprime on en avait toutes eu en début de séjour, puis on s’adaptait.
    
    Là, qu’est-ce qui c’est passé ? Je n’ai jamais su, ni jamais compris, toujours est-il, que tout à coup nous nous sommes trouvées lèvres contre lèvres. Il y eu quelques secondes ou le temps s’est arrêté, puis, nos lèvres se sont entrouvertes et nos langues sont parties à la recherche de l’autre, se sont rencontrées, caressées, … Nous avions un peu passé les bornes et au lieu de nous reprendre, de me reprendre, je glissais mes mains sous son t-shirt et les remontaient en caressant son dos jusqu’à son SG que je dégrafais. Elle eu un long frisson. Soudain j’avis une fole envie de la caresser, quelle me caresse, j’avais envie de caresser son intimité, de la sentir, de sentir son odeur, …
    
    Elle ne disait rien, par contre elle était collée à moi, en fait nous étions collée ...
«1...345...9»