Les débordements du mage blanc - Histoires de Sexe

Les débordements du mage blanc

Résumé des épisodes précédents

Je n’ai pas tenu compte de la religion en mettant en place le nouveau pays, chose dont je ne me suis pas occupé jusque-là. C’est une erreur et bientôt des rumeurs concernant des diables apparurent dans mon royaume. La réponse me vient rapidement de mon alchimiste que j’ai promu comme ministre de la Science.

— C’est l’église de la vraie vie. Le mieux est de convoquer le supérieur.
— Le convoquer ou le visiter ?
— Si vous voulez le visiter, prenez une escorte solide et évitez de passer pour la nuit chez eux.
— Faites partir une estafette pour annoncer que je désire les visiter dans une semaine, on est en été, on campera, pas trop loin.

Une semaine plus tard, tôt le matin, nous nous pointons avec mon escorte à la porte du sanctuaire, dérangeant un peu les habitudes des moines qui émergent tranquillement d’un repos profond.

— Je veux voir le principal, le plus tôt possible.

Après avoir attendu environ une demi-heure, le temps de se débarbouiller et de s’habiller, un gros moine bien gras se présente comme étant l’abbé du monastère.

— Bonjour, je désire m’entretenir avec vous de la conduite de votre monastère.
— Mais nous avons des lettres de franchise de la part du roi de Tibur.
— Désolé, mais votre monastère est situé sur mon royaume et les relations sont à revoir, pas forcément en plus mal, mais elles doivent être discutées et adaptées. Je ne suis pas contre la franchise, mais elle doit être accompagnée d’une loyauté sans ...

... faille.
— Je vais donner des ordres pour que votre escorte soit ravitaillée.
— Ce sera très bien que nous fassions de même dans la même salle, nous avons tarné une partie de la nuit pour arriver aux premières heures de la journée.
— Mais il ne fallait pas.
— Journée commencée tôt est déjà réussie disait mon père.

… Pourriez-vous demander à votre archiviste de me fournir les lettres de franchise existantes et qui sont devenues obsolètes du fait de la partition du royaume ? Cela pourrait être une bonne base de discussion.

Nous nous installons dans le grand réfectoire du monastère avec un petit-déjeuner, (pas un vrai déjeuner).

Un moine apporte quelques rouleaux avec le sceau royal et je les soumets à notre alchimiste, ce qui braque un peu l’abbé.

— Il y a quelque chose qui vous froisse que mon ministre me le lise, l’écriture ne m’est pas encore familière.
— Oui, car c’est un ancien moine de notre communauté, renégat.
— Justement, cela m’assure que sa lecture se fera sans complaisance.

À la lecture, je ne remarque pas grand-chose à corriger, si ce n’est que les relations entre le monastère et les royaumes sont changées. Il y a cependant pas mal de choses à ajouter.

— Monsieur l’abbé, comme vous savez, nous sommes en train de mettre sur pieds une académie de haut niveau et nous comptons sur vous pour nous envoyer vos meilleurs érudits pour l’enseignement.

Guizet, fils d’une famille de notables des environs de Tuor s’intéresse depuis son plus jeune âge à la ...